Comment réaliser un potager urbain ?
Si vous habitez en milieu urbain sans jardin extérieur, il est possible d’avoir un beau potager épanoui et esthétique. Comme il s’agit d’un endroit compromettant pour le bien-être des légumes, voici quelques conseils pour réaliser un potager urbain.
Trouver l’emplacement idéal
Un potager en ville doit être créé sur le rebord d’une fenêtre se trouvant à la face d’un cour pour préserver les végétaux des particules polluantes. Si votre logement est exposé directement à une rue fréquentée, protégez votre potager en plantant une haie sur votre balcon ou sur votre terrasse. Quoi qu’il en soit, assurez-vous que vos végétaux soient exposés au bon endroit en fonction de leurs types. En effet, certains doivent être ensoleillés pendant 6 à 8 h par jour alors que d’autres doivent être à l’abri de la lumière naturelle. Comptez sur l’aide d’un paysagiste si vous avez du mal à trouver l’exposition idéale pour chaque plante.
Par ailleurs, optez pour des pots rectangulaires de différentes tailles pour optimiser l’espace. Ainsi, aménagez-les par ordre de grandeur en plaçant les plus grands à la partie inférieure et les plus petits à la partie supérieure. Si votre balcon est étroit, la mise en place d’une étagère murale vous sera utile. Ainsi, vous gagnez à la fois en esthétisme et en espace.
Choisir les plantes
Outre votre préférence, le choix des végétaux à planter dans un mini-potager dépend principalement de la taille de son emplacement. Faciles à cultiver, les plantes aromatiques comme le thym, la menthe poivrée ou la ciboulette peuvent être accueillies par n’importe quel bac. Optez pour un bac de taille moyenne pour les tomates, les cerises, les laitues, les cornichons, les concombres ou les poivrons. Quant aux pommes de terre et aux carottes, procurez-vous un bac plus grand. Si vous avez un grand balcon ou une grande terrasse, vous avez la possibilité de cultiver des mini-arbres fruitiers. Par ailleurs, sachez que certains légumes doivent être espacés les uns des autres pour ne pas freiner leur pousse. L’intervention d’un spécialiste en aménagement de jardin est ainsi requise.
Faire des associations
Il est possible d’effectuer des associations dans un grand bac pour protéger les légumes des parasites et des insectes. Or, il faut savoir bien les associer pour mieux accélérer les pousses. Par exemple, la laitue protège les radis et les navets contre les puces de jardin. Pour cela, trempez des micro-mottes de laitue au préalable avant de les planter autour de ces végétaux. Vous pouvez aussi protéger la carotte contre l’araignée rouge en l’associant avec du radis. Cela permet parallèlement à ce dernier d’avoir une saveur douce. Quoi qu’il en soit, évitez d’associer des végétaux ayant une expansion importante et ceux qui disposent d’un réseau racinaire incompatible comme la tomate et la betterave, la carotte et l’aneth, le brocoli et la fraise, etc. Un paysagiste saura vous aider à identifier les plantes qui peuvent faire bon ménage.
Suivre le calendrier du potager
Les semis d’un potager en milieu urbain peuvent se faire à la même période que ceux d’un potager en pleine terre. Nous avons sélectionné quelques légumes fréquents pour vous donner quelques idées :
- les carottes : entre mars et juillet ;
- les tomates : au moins 2 semaines avant la fin de l’hiver ;
- la laitue : à la fin de l’été ;
- les concombres et les cornichons : en mars ou en avril ;
- les épinards : en hiver.
Les graines des plantes placées dans de petits bacs peuvent être semées quelques semaines en avant pour être récoltées aux premières journées de soleil au printemps si elles sont bien protégées des gels.
Entretenir les légumes
Comme toutes les plantes d’un jardin classique, il faut arroser un mini-potager de façon régulière. Assurez-vous que vos légumes ne subissent pas d’évaporation précoce en arrosant tôt le matin ou tard le soir pendant l’été. Toutefois, privilégiez un arrosage en milieu de journée pendant l’automne et le printemps. Enfin, n’oubliez pas de couper les tiges et les feuilles mortes.